200 universités mettent 600 cours gratuits en ligne
Réfléchissons. Réfléchissons même très sérieusement sur les implications de cette masse de cours ouverts en ligne, souvent avec la possibilité de les valider (certes contre une inscription payante). Mais l’enjeu qui devrait nous interroger et nous interpeler est plus fondamental: que sera l’université dans le monde numérique de demain ? Pas après-demain. Demain.
Ce qu’ont voit émerger, c’est la possibilité de formation à la carte, sur mesure, susceptible de répondre plus vite et mieux aux besoins des « apprenants » (pas seulement des « étudiants »). C’est la possibilité de création de plateformes de cours, notamment pour le premier cycle, ou encore pour les langues, etc. C’est la possibilité que l’université ne soit plus demain, pour nombre de domaines, au centre de la transmission du savoir. C’est la possibilité que des universités-plateformes émergent et se renforcent, et que d’autres disparaissent.
Les universitaires sont les mieux placés pour être au coeur de ce processus, à condition de s’en emparer, d’en être les acteurs et non les observateurs passifs, voire distants ou indifférents, d’une transformation sans précédent pour les professions intellectuelles. L’université n’est pas à l’abri d’Uber.
#IHN-AMU 200 universities just launched 600 free online courses. Here’s the full list. — Quartz https://t.co/9mkk3q1GBA
— An Keqiang (@ankeqiang) November 7, 2017